La quête de Sens au travail, Cette phrase résonne 10 fois par jour sur les réseaux.

Nous avons une chance incroyable de vivre dans une ère où il est acquis que nous pouvons avoir plusieurs vies dans une Vie.

Remontons le temps : 

Nous avons 15/ 16 ans et on nous demande ce que nous voulons faire « quand on sera grand ». 

Wouhaou ambitieuse question, à 15 ans je voulais juste sortir avec les copains alors dans 10 ans…

Bref, passage obligatoire, nous rencontrons ce fameux « conseiller d’orientation » avec un flair incroyable qui va nous prédire que nous serons fleuriste ou paysagiste parce que nous aimons nous promener en forêt.

 C’est un peu caricatural mais on n’est pas loin. 

Moi, à 15 ans, on m’a dit que je ferai de la compta, croyez-moi c’était loin d’être un choix. 

« Pas le niveau pour aller en « générale », direction bac Techno ...

A ce moment-là, ce que je voulais : c’était rester avec mes copains.

Voilà ma Motivation : les COPAINS.

Alors j’ai suivi compta.

Et finalement … j’ai poussé jusqu’au BAC+5 avec cette petite voix parentale qui te dit  « il te faut des diplômes ». 

J’ai eu une vie professionnelle riche, avec beaucoup de défis, des clients du CAC 40 et tout ça a nourri mon besoin de dépassement de soi. 

Et surtout … j’ai gardé mes COPAINS même à 38 ans.

Mais pour revenir au sujet principal, le résultat : 

Voilà des trentenaires, quarantenaires qui ont peut-être suivi une voie qu’ils n’avaient pas choisis ou choisies par dépit et aujourd’hui, qui ont juste envie d’être à leur place. 

Ils sont en quête de sens au travail !

La maternité a tout chamboulé, l’investissement que je mettais dans mon travail était démesuré et mes besoins avaient changés.

Exit le besoin de dépassement, bonjour famille et équilibre.

Je retrouve mes 1eres amours, le lien à l’autre, écouter, aider l’autre … 

Exit la compta, bonjour le coaching pro.

En conclusion, la quête de sens n’est pas un effet de mode qui va passer ou un effet collatéral du Covid.

Elle est la résultante : 

• d’une nécessité de s’orienter tôt sans avoir les clefs, les outils et les moyens de trouver sa voie. 
  

• de vies qui évoluent, des besoins qui évoluent et qui ne sont pas les mêmes à 15 ans, à 20 ans, à 30 ans, 40 ans etc. 
  

Alors Vive la génération qui se trompe, qui change, qui évolue, qui OSE la reconversion et gardons en tête : de réussir SA vie et non pas réussir DANS la vie, à méditer 😉…